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15/07/2011

Etape n°3 : Préparer la cérémonie religieuse (Islam)

islamic_wedding_by_amaarantine-d3answ1.jpgUn mariage musulman peut être célébré entre un homme musulman et une femme d'une autre religion, mais pas une femme athée car la future épouse doit obligatoirement croire en Dieu.

Une femme musulmane doit obligatoirement épouser un musulman. Si le fiancé ne l'est pas, il doit donc impérativement se convertir à l'Islam. Cette conversion se fera devant un imam.

En France, le mariage civil doit obligatoirement précéder le mariage religieux ou "fatiha".

Le mariage a lieu traditionnellement chez les parents de la fiancée.

A la fin de la cérémonie du henné, elle est exposée dans une pièce, en tenue d'apparat, où seules les femmes peuvent venir l'admirer.

Puis un imam célèbre le mariage. Après une prière de louange à Allah, il demande au père de la fiancée s'il consent à donner sa fille en mariage, puis au fiancé, s'il accepte. Puis des invocations sont faites pour les nouveaux mariés.

(photo : deviantart.com)

(source : mariage-et-religion.com) 

Etape n°3 : Préparer la cérémonie religieuse (Religion juive)

20th_anniversary_by_kiannatahkary-d3haa3l.pngUn mariage juif ne peut être célébré qu'entre deux personnes juives, nées de parents juifs et mariés religieusement.

Il conviendra donc de fournir au rabbin l'acte de mariage religieux de vos parents.

Les témoins, uniquement masculins, doivent également être juifs et pratiquants. Ils ne peuvent pas être membres de la famille, ni être un organisateur rémunéré de rencontre pour les mariages (chadrane)

Traditionnellement, la femme du rabbin préparera la future mariée à sa vie d'épouse (cachérisation de la viande, séparation de la vaisselle, etc)

La veille du mariage, la fiancée ou kala se rend avec son entourage féminin au mikvé, bain rituel de purification au terme du quel elle reçoit une attestation indispensable à la célébration du mariage. Les fiancés ne passent pas la journée ensemble, mais on organise souvent un repas avec la présence des deux futurs époux, la kala n'y est pas couverte de bijoux d'or et d'argent et diamants car on garde le souvenir de la destruction du Beit ha miqdach, le Temple de Jérusalem. Mais elle peut porter des bijoux et des pierres colorées. Elle n'est pas habillée en mariée.

Lors du chabbate précédant le mariage,le futur époux ou hatane, est fêté par la communauté.  Le repas du soir de chabbate est une fête centrée autour de lui, il monte à la Torah, reçoit des bénédictions des rabbins et anciens, est accompagné dans ses déplacements. 

La cérémonie se déroule à la synagogue et ne peut avoir lieu le samedi, jour du chabbate. 

Le jour du mariage, les fiancés jeûnent jusqu'à la cérémonie nuptiale. Pourquoi jeûner ? Pour qu'ils reconnaissent leurs fautes (vidouï), les regrettent, expriment leur volonté de changer et commencer sur une base nouvelle et pure. Cela est bon également, pour faire une coupure entre l'agitation des préparatifs et des irritations qui s'ensuivent souvent dans les familles sur tel ou tel point pratiqué, et pour revenir au sens véritable des choses. Afin de recevoir le don extraordinaire en toute conscience, comme au Sinaï où ils jeûnèrent avant de recevoir la Torah.

Toutes les communautés ne pratiquent pas ce jeûne, d'autres le font mais pas la veille afin d'arriver en bonne santé pour la 'houpah et la sim'ha (joie) et l'union (yi'houd). La sagesse veut que chacun apprécie s'il est capable ou non de jeûner. Mais dans ce cas, ils veillent cependant à être au calme et à ne pas manger abondamment, et à se préparer mentalement. Certains jours comme le premier jour du mois, on ne jeûne pas. Demander ces précisions au rabbin. On ne travaille pas la veille du mariage et on évite de faire des visites pénibles.

Le fiancé, qui porte le traditonnel taleh (châle de prière), et la fiancée, se placent sous le dais nuptial (la houpah). La houpah est de forme différente selon la communauté (séfarade ou ashkénaze), doit appartenir au fiancé qui en fait l'acquisition quelques heures avant le mariage, et symbolise un petit temple. Elle doit être décorée, mais on veillera à ne pas l'inonder de fleurs comme dans le mariage chrétien.

C'est le fiancé qui entre le premier sous la houpah, accompagné de 2 proches (chochvinine) qui ne peuvent pas être les témoins, ou un couple non marié ou divorcé. Puis les chochvinine vont chercher la fiancée qui attend dans une pièce attenante de la synagogue, suivie de ses amies. Dans ce cortège les hommes et les femmes ne sont pas mélangés. Le fiancé se place à gauche, la fiancée à droite, le visage tourné vers le Temple.

Le fiancé passe un anneau au doigt de sa fiancée. Cet anneau doit être en or, sans pierre et sans inscription à l'intérieur, si possible ronde à l'intérieur et carrée à l'extérieur, selon la Kabbale. L'alliance ne doit pas appartenir une des 2 familles, mais être la propriété personnelle du fiancé. La fiancée doit rester silencieuse. Dans le rite juif, il n'y a pas de symétrie dans l'engagement, car c'est l'asymétrie qui et féconde.

Les fiancés boivent une coupe de vin.

Puis le rabbin procède à la lecture de la ketoubah, acte de mariage rédigé avant le mariage par les fiancés et leurs familles, dans lequel sont exposés les obligations du mari envers son épouse (essentiellement financières).

Quand tout est clair, un des témoins tend un morceau de tissu ou foulard (soudar) au 'hatan qui le prend en mains, l'élève, et par ce geste il exprime qu'il acquiert ainsi cette union avec l'épouse. C'est le qiniane (acquisition).La ketoubah est alors signée par les témoins et le marié. 

A ensuite lieu la bénédiction du couple, et les mariés boivent une deuxième coupe de vin.

En souvenir de la destruction du temple de Jérusalem, le marié brise alors un verre avec son pied droit et prononce le verset du psaume suivant "Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite m'oublie".

Suivent 7 jours de fête, pendant lesquels les mariés ne doivent pas travailler.

Le texte écrit par le Rav Dufour concernant le mariage juif dans sa pratique vous donnera de plus amples explications concernant les rites pratiqués.

(photo : deviantart.com)

(source : mariage-et-religion.com)

 

 

Etape n°3 : Préparer la cérémonie religieuse (Eglise orthodoxe)

Request___wedding_by_j_b0x.pngLe mariage orthodoxe n'est pas possible avec une personne non baptisée. 

En revanche une personne divorcée peut se remarier religieusement ; certains rites exigent cependant qu'elle fasse une démarche de repentance, comme le rite roumain qui demande de prier dans 7 églises différentes.

La cérémonie se déroule dans l'ordre suivant :

- les fiançailles sont célébrées symboliquement à l'entrée de l'église, le pope reçoit l'échange des consentements des fiancés, puis leur met un anneau, d'or au fiancé, d'argent à la fiancée. Un ami échange ces anneaux.

- Les fiancés entrent dans l'église en tenant chacun dans une main un gros cierge allumé, de même que leurs témoins.

- Le pope les conduit jusqu'à l'autel où ils prononcent leur engagement, puis font 3 fois le tour du lutrin où sont disposés les évangiles. Ils sont ensuite couronnés, signe du sacrement, puis a lieu la lecture de textes saints.

Le déroulement de la cérémonie varie selon le pays.

Ce rite ressemble au rite maronite/syriaque (selon lequel mon mariage a été célébré), car les futurs époux sont couronnés, puis font 3 fois le tour de l'autel et non du lutrin. Cette similarité tient sans doute au fait que l'Eglise maronite et l'Eglise orthodoxe sont toutes les deux des Eglises d'Orient, la première étant rattachée au Vatican, l'autre non. 

Le texte écrit par le père Jean Chryssavgis intitulé "Amour, mariage et sexualité" donne un éclairage intéressant sur les fondements théologiques du mariage orthodoxe.

(photo : deviantart.com)

(source : mariage-et-religion.com)

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